25-28 août 2016. J’ai fait de mon mieux et mon arrivée à l’île de Versailles rythmée par les battements des guitares-pagaies sorties de l’imagination d’Alain n’est pas passée inaperçue. Nous sommes partis le matin de Sucé et avons pris le vieux Louis en cours de route à Port-Barbe. Samuel et Olivier ont établi avec le canoë d’Alain un record de descente de la rivière qui mériterait d’être inscrit dans le Guiness book. A la confluence du Cens et de l’Erdre, nous avons rencontré un équipage qui venait d’Oxford et un autre, féminin celui là, de Venise et j’avoue avoir passé un bon moment en leur compagnie. Alain s’est même senti vénitien : « Gondolier, tu chantais la barcarolle…. »
L’heure du conte se termine. Je vous laisse écouter une dernière fois la voix chaude de Régine, les belles paroles de Gainsbourg, le doux froissement des petits papiers virevoltant autour de notre canoë.
Ce projet nous a fait découvrir un nouveau matériau qui a eu son heure de gloire au XIX ° siècle, essentiellement aux Etats Unis. Il nous a fait rencontrer des hommes à l’esprit d’entreprise : Les membres de la famille Waters, des explorateurs à l’esprit aventureux tels que N. Bishop et plus proches de nous, quelques années après la fin de la deuxième guerre mondiale des jeunes gens passionnés comme Daniel animés par l’esprit « Système D». Qui pourra nous dire les raisons du désintérêt pour ce matériau dès la fin du XIX° ?
Nous avons voulu faire de la construction de ce canoë une œuvre collective, fruit de la collaboration entre les membres de La Cale 2 L’Île, les enfants venus dans le cadre de notre activité pédagogique et les adultes fréquentant notre chantier naval dans le cadre de leurs activités sociales. C’est la marque de notre association.
Maintenant nous devons penser à l’avenir du canoë : Sur l’eau, le faire naviguer, naturellement ! A La Cale de l’Île ou ailleurs, l’inscrire dans un circuit pédagogique. Toutes les idées sont les bienvenues. Adressez-les à Jean-Claude ou Emmanuel, responsables de l’activité pédagogique.